
Ma liste de désirs ( Rencontre )
Aujourd'hui, en cette période de préparation des fêtes de fin d'année, nous allons écouter les conseils de Stéphane Drouet pour la liste de désirs que chacun peut avoir.
Stéphane Drouet ne va pas nous dire quoi désirer, c'est quelque chose de personnel, mais bien comment. désirer. Comment l'impatience et la peur bloquent le processus d'accomplissement des désirs et comment l'émotion la caatalyse.
Site internet : www.arquantis.eu
contact : sdrouet44@gmail.com

Invité Stéphane Drouet
Stéphane est juriste de formation et a été consultant RH auprès de grandes organisations publiques et privées pendant 18 ans. Il a quitté Accenture pour se consacrer à sa passion, qui s'est naturellement imposée comme sa raison d'être, l'accompagnement d'autrui et l'enseignement des paradigmes quantiques. Il accompagne aujourd'hui des particuliers et des entreprises dans l’identification de leurs besoins vitaux fondamentaux.
Stéphane Drouet ne va pas nous dire quoi désirer, c'est quelque chose de personnel, mais bien comment. désirer. Comment l'impatience et la peur bloquent le processus d'accomplissement des désirs et comment l'émotion la caatalyse.
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"Ma liste de désirs"
"Ma liste de désirs"
Ma liste de désirs
Nathalie Lefèvre : Bonjour chers auditeurs et bienvenue sur radio médecine douce ! Alors oui, vous m'entendez sourire car je suis très heureuse ce matin de retrouver notre très cher vulgarisateur des principes de physique quantique, parce que il y a beaucoup de choses qui ne sont pas à notre portée, finalement on a besoin de lui pour les comprendre et pour qu'il puisse nous les transmettre. Bienvenue Stéphane Drouet, bonjour !
Stéphane Drouet : Bonjour Nathalie, merci encore de me recevoir ! C'est quoi c'est la 3ème émission qu'on fait ensemble, il me semble ? Voilà, c'est ça. On a commencé par le coeur, c'était beau...
Nathalie Lefèvre : "L'intelligence du coeur", oui, une très belle émission qu'on peut réécouter en podcast.
Stéphane Drouet : Voilà, un beau moment ! La dernière fois, on a parlé un peu des principes de la santé à travers, je dirais, les paradigmes de physique quantique, pour repositionner un peu les choses et puis voilà, alors qu'est-ce qu'on se dit aujourd'hui ?
Nathalie Lefèvre : Alors aujourd'hui, finalement on est dans une période où on approche la période des fêtes de fin d'année et on repensait, finalement, à cette liste dont on est tous un peu nostalgiques, cette liste au Père Noël, et on se dit que justement le pouvoir créatif de la pensée peut nous permettre à chacun, même en tant qu'adulte, de faire notre liste de désirs. Donc, on trouvait que c'était un joli thème à aborder aujourd'hui.
Stéphane Drouet : C'est ça.
Nathalie Lefèvre : Donc finalement, qu'est-ce-que tu préconises ? Est-ce qu'on pourrait, là, dans l'attente du 24 décembre, se mettre à noter ce que l'on désire au plus profond de soi-même ?
Stéphane Drouet : On pourrait commencer là, dans la seconde si tu veux ! sans problème ! Oui tout à fait ! Effectivement. Alors, je n'ai pas envie de présenter ça sous forme de règles, parce que ça ne me correspond pas, parce que je pense qu'on a nos règles qui nous sont propres et qui sont propres à chacun. Je dirai plutôt ce qui fonctionne pour moi, ce que j'ai l'habitude de partager avec les gens. Alors, il s'est dit plein de chose, effectivement, sur... moi j'appelle ça souvent la science de l'intention, à travers effectivement les paradigmes de physique quantique. C'est quand même ce qui a permis de vulgariser la physique quantique à l'extrême, quand on a appris au début du siècle dernier, que finalement, quand on mesurait des particules avec un appareil qui mesure des corpuscules, on voyait effectivement des corpuscules et puis quand on mesurait des particules subatomiques avec un appareil qui mesure des ondes, bizarrement les particules se comportaient comme des ondes, c'est génial ! Alors pour un physicien, c'était complètement perturbant, plus que perturbant. C'est ce qui a changé un peu la face du monde : aujourd'hui, tous les appareils qu'on utilise qui sont un peu high-tech sont tirés justement de ces travaux, mais on ne le sait pas souvent, voilà. Donc, "sciences de l'intention", qu'est-ce-que ça nous dit ? Ça veut dire finalement que le sujet et l'objet ne sont plus séparés, c'est à dire que l'homme qui regarde le monde a une influence sur lui en permanence. C'est beau quand même, hein ? c'est chouette !
Nathalie Lefèvre : C'est c'est chouette quand on en a conscience.
Stéphane Drouet : Bien sûr, bien sûr, c'est pour ça, effectivement, qu'on fait cette émission aujourd'hui ; c'est peut-être pour semer des graines de je ne sais pas quoi, après à vous de voir ce qui vous parle.
Nathalie Lefèvre : Est-ce que tu penses que la majorité des gens ne font absolument pas attention aux pensées et qui les traversent ?
Stéphane Drouet : Oui bien sûr, et j'en rencontre régulièrement. Je dirais que le premier niveau de changement de soi il va commencer par l'observation de ses pensées. Alors l'idée, c'est pas de passer chaque seconde à observer, non c'est pas ça. Mais c'est de voir un petit peu si on est bien dans sa peau en se levant le matin, est-ce qu'on a envie d'aller bosser ? Steve Jobs disait "si au bout de quatre jours, pendant quatre jours vous n'avez pas envie, effectivement, de vous lever pour aller travailler, eh bien changez de vie". Voilà c'était un peu son credo et donc je trouvais que ça avait du sens. La science de l'intention, c'est comment je mobilise mes désirs, mes pensées, mes émotions pour créer quelque chose qui me correspont. On va être dans la pensée qu'on pourra appeler "consciente", parce qu'on a deux niveaux, c'est ce que l'on partageait tous les 2 tout à l'heure. On a un niveau qui est conscient et donc c'est peut-être celui-là qu'on va aborder, parce que l'autre qui est inconscient prend aussi beaucoup de place dans notre vie. Alors on a mesuré ça aujourd'hui, on sait que, grosso modo, alors c'est des tendances, ne prenez pas les chiffres non plus comme ça, au pied de la lettre, mais grosso modo...
Nathalie Lefèvre : Le chiffres au pied de la lettre !
Stéphane Drouet : Oui, c'est joli, c'est joliment dit. On est très poétique aujourd'hui ! On est dans un rapport de 5 pour 100 à 95 pour 100, grosso modo ; c'est ce que les psychologues annoncent. Donc nous, on va parler de ces 5 pour 100 qui nous permettent d'avoir une influence sur le monde, de manière à créer une vie qui nous corresponde et vivre dans un monde qui nous corresponde. Et ça, c'est quand-même une belle idée je trouve. Voilà, alors je parlais de... Je te coupe, excuse-moi, je termine juste ;comment se fait ce processus-là ? On est vraiment dans une un schème global. Eh bien, ça va partir du coeur bizarrement, ça te rappelle quelque-chose peut-être ? Les désirs vont partir du coeur, ils vont être véhiculés par les pensées, par nos pensées. Donc c'est un peu le véhicule de nos désirs. Donc là, le mental va intervenir. Qu'est-ce qui va permettre aux désirs véhiculés par les pensées de se manifester entre l'invisible et le visible ? Est-ce que tu as une idée ? Je l'évoquais tout à l'heure rapidement, il manque une dimension très importante dans la création par la pensée...
Nathalie Lefèvre : L'énergie ? La conviction ?
Stéphane Drouet : L'énergie, très bien ! Et l'énergie elle est portée par quelque chose qu'on vit régulièrement dans notre journée et dans notre vie. Qu'est-ce qui met du mouvement dans notre vie et de l'énergie au niveau du corps et de nos pensées ? Ce sont les émotions ! Voilà, on y arrive : "Motion is emotion" !
Nathalie Lefèvre : Julien Lepers !
Stéphane Drouet : Voilà, exactement ! Tu vois : je fais le quizz, je fais les questions et les réponses.
Nathalie Lefèvre : Bon, et bien écoute, moi je vais quitter le studio, si c'est comme ça !
Stéphane Drouet : Reste avec moi parce que tu es vraiment adorable et je ne me vois pas faire l'émission tout seul !
Nathalie Lefèvre : Un peu utile, quand même !
Stéphane Drouet : Quand même ! Voilà, donc, l'émotion c'est une dynamique au niveau de la création par la pensée qui est importante. On pourrait dire que les pensées, les désirs... Non, les pensées, pour être plus clair, portent au niveau électrique notre intention, et au niveau magnétique, ce sont plutôt les désirs et les émotions qui vont permettre justement à nos pensées, nos désirs de s'exprimer dans la matière.
Nathalie Lefèvre : Alors j'ai toujours pensé que finalement les inconscients dialoguaient à longueur de temps ensemble.
Stéphane Drouet : C'est vrai...
Nathalie Lefèvre : C'est à dire, imaginons une situation commune, en tous cas pour pour des Parisiens : prendre le métro, se mettre à regarder quelqu'un et avoir une pensée négative sur cette personne. Qu'est-ce que tu penses que ça crée ? Est-ce que cette personne inconsciemment ou consciemment le ressent ? Qu'est ce que ça va entraîner, en fait ?
Stéphane Drouet : On avait évoqué sous une autre forme ce sujet-là, mais il est important. Qu'est-ce que ça va créer ? Alors là, je vais parler de mon expérience, je vais parler un peu des travaux aussi de cantique à ce sujet... Ce qu'on peut dire, je te l'avais dit la dernières fois je ne sais pas si tu te souviens -tu m'avais posé une question qui était très proche- je t'avais dit qu'on est sur des phénomènes de résonance. D'accord ? On ne peut être touché que par quelque chose qui nous correspond. Je vais le dire différemment : on ne reçoit que des choses que l'on émet. On ne peut pas recevoir des choses que l'on n'émet pas. Alors dans émettre, il y a aimer et émettre aussi, c'est joli ; on reçoit des choses que l'on émet effectivement, donc finalement on peut pas être touché par des choses qui ne nous correspondent pas, grosso modo on pourrait dire comme ça. Et tu m'avais dit oui, est-ce qu'on peut être touché par des pensées négatives et nuisibles ? Oui, si ça nous parle de nous, quelque part, si dans notre côté ombre ça fait résonance avec nous-mêmes, grosso modo, voilà. Donc en fait, ce que l'on voit chaque jour, ce que l'on crée va être en résonance avec ce que l'on émet. J'en parle souvent dans la nutrition aussi, quand je parle de nutrition cantique. On ne peut assimiler des aliments que des aliments qui nous correspondent, voilà. On est sur des principes de résonance encore. Est-ce que j'ai répondu à ta question.
Nathalie Lefèvre : Oui tout à fait, donc c'est comme si finalement on n'avait pas les mêmes téléphone, donc on ne peut pas se téléphoner, on ne peut pas s'appeler, on ne peut pas communiquer, ça ne passe pas, il n'y a pas de réseau.
Stéphane Drouet : Oui, c'est ça !
Nathalie Lefèvre : Au delà de parler de cette longueur d'onde qui est quand-même très explicite, mais c'est que, finalement, ces gens-là passent dans nos vies sans que ça vienne faire résonance en nous.
Stéphane Drouet : Voilà tout à fait, d'ailleurs,en général, on ne va pas les voir. Imagine toutes ces personnes que tu te croises dans la rue et que tu ne vas absolument pas voir. Et bien là, on est dans les mécaniques de la perception. Alors ce qu'on sait aujourd'hui, c'est grosso modo Qu'on créé les choses que l'on perçoit, enfin, les choses que l'on perçoit, on est plutôt dans la perception inconsciente, c'est dont 95 pour 100 de de notre vie chaque jour quand même, rien que ça ! On sait que 80 pour 100 est lié à la vision ; c'est à dire que l'on perçoit des choses qui vont être intégrées au niveau de de la vision, sont modifiées... Alors on les perçoit sous forme de bio-photons ou de photons sont intégrées sous forme d'impulsions nerveuses, sont transmises à notre cortex visuel qui lui va comparer ces informations avec une base de données qu'il a à l'intérieur, qui correspond à ton histoire, à mon histoire, à vos histoires de vie et puis à partir de là, il va émettre une hypothèse : ce que je vois je le connais, donc ce qui se rapproche le plus de ce que je connais c'est ça, donc en fait ce que je vois c'est ça. Et il va demander aux sens périphériques qui sont au-delà de la vue, de la visions, s'ils peuvent le confirmer. Voilà, ça va se faire comme ça quoi. Donc on peut dire que grosso modo ce que l'on voit, on le connaît déjà. On sait - alors les chiffres qui sont annoncés ça vaut ce que ça vaut aujourd'hui, c'est une tendance - on parle de 99 pour 100, c'est quand même pas neutre ! Ça veut dire que ce que l'on voit on le connaît à 99 pour 100. Donc, on peut le dire autrement : on ne voit des choses nouvelles que de manière très très mineure on va dire, grosso modo. Et ce qu'on sait aussi, qui est important...
Nathalie Lefèvre : Tout dépend si on sait changer d'état d'esprit, en fait !
Stéphane Drouet : Exactement ! Tout à fait, voilà, et qu'on sait peut être s'ouvrir à de nouvelles choses, aller à des conférences, lire des bouquins, rencontrer de nouvelles personnes et là on peut s'ouvrir effectivement à une nouvelle réalité c'est important.
Nathalie Lefèvre : S'ouvrir à ses contradictions aussi finalement - tu sais, on parle énormément d'avoir cette cohérence - et ces derniers temps je réfléchis au fait que on est aussi des êtres incohérent parfois par nos contradictions parce que on a pensé quelque chose, et évidemment l'évolution personnelle nous mène à être chaque jour quelqu'un de diffèrent, en tout cas quand on souhaite croître dans ce que l'on est !
Stéphane Drouet : Oui, tout à fait !
Nathalie Lefèvre : Donc finalement c'est une perpétuelle évolution et l'on est contradictoire peut-être même parfois d'une période à l'autre, d'un jour à l'autre parce qu'on a ouvert de nouvelles perspectives en soi.
Stéphane Drouet : C'est ça tout à fait. Cette notion, je vois que c'est venu jusqu'à toi de plus en plus fort parce qu'on l'a évoqué déjà ensemble plusieurs fois quand on s'est rencontrés, c'est la notion de cohérence quantique, elle est vraiment importante pour moi. Alors ça paraît un peu technique comme sujet, on pourrait le dire avec des mots plus simples, c'est une espèce d'authenticité en fait, c'est une espèce de vérité avec soi-même. Au niveau quantique, ça s'exprime par des ondes au niveau des désirs des pensées et des émotions qui sont sur des fréquences qui ne sont pas contradictoires. On pourrait dire que ce sont des des vagues qui ont le même tempo qui ont la même période, et ça crée en fait comme une espèce de pensée unique qui se déploie à l'infini et qui va faire en sorte de rentrer en résonance avec le monde ; j'aime bien cette cette façon de présenter les choses. Mais si on a en nous des petites choses, du style des croyances limitantes, des conflits de valeurs, des peurs de la culpabilité et caetera, eh bien forcément ça vient parasiter ce que tu as appelé la cohérence il y a quelques instants. Donc cette notion de cohérence, on pourrait le dire avec des mots plus poétiques : c'est une façon de télécharger ce qui existe dans le champ, comme un accès que tu crée, je ne sais pas si tu es allée voir "interstellar" mais à un moment le vaisseau spatial passe à travers des trous de ver, c'est des trous d'espace-temps,eh bien c'est ce qu'on fait en permanence, c'est comme si on rapatriait des informations du champ ou tout existe déjà, et on le rapatrie dans la matière pour créer notre réalité en permanence. Eh bien, c'est la même mécanique je trouve, sauf que là, dans le film on parle d'astrophysique, mais on fait ça en permanence on télécharge des informations dans la mesure où on est dans la fréquence de ces informations. Si tu veux être demain, je ne sais pas moi, infirmière, si toutes tes cellules ne sont pas dans cette fréquence de "je suis infirmière" tu ne créera pas une réalité qui te permette d'être infirmière. Je ne sais pas pourquoi je prends cette exemple c'est qui me vient... Et pourquoi pas, en te regardant je pense à infirmière
Nathalie Lefèvre : Ouh là !
Stéphane Drouet : Ah ! Ah ! Là tu es en train de nous guérir à ta façon ! Donc effectivement, cette notion de cohérence, elle est fondamentale. Moi je travaille là-dessus vraiment tous les jours, c'est mon hygiène de vie, je commence tous les matins, au-delà de se brosser les dents, de prendre son café, son croissant, alors de croissant, j'en prends pas je ne prends même pas de café mais bon, on va dire mon thé... Hum, eh bien, c'est de se mettre en cohérence : est-ce que ce que je vis, ce que je vais vivre dans ma journée me correspond, est-ce que j'ai envie de partager ça avec les autres, est-ce que ça m'enthousiasme et si j'y suis, je suis en cohérence. Alors en plus, j'ai un appareil qui permet de mesurer alors...
Nathalie Lefèvre : Ça, c'est magnifique !
Stéphane Drouet : C'est quand même sympa, hein ? C'est confortable !
Nathalie Lefèvre : Donc finalement quand on se réveille le matin et qu'on arrive sans même le chercher à être dans une fréquence positive, à être en phase avec la vie que l'on a, à avoir l'impression d'être à sa place, ça c'est un petit peu le but ultime, en fait !
Stéphane Drouet : C'est ça, tout à fait !
Nathalie Lefèvre : C'est d'arriver à un résultat ou chaque jour on sait qu'il y a une raison beaucoup plus grande que nous qui fait qu'on oeuvre, en fait, en quelque sorte.
Stéphane Drouet : Ça c'est un beau sujet, je te remercie de l'évoquer, parce que c'est vraiment quelque chose qui me touche énormément. On parle beaucoup de la loi d'attraction, cette faculté a créer sa vie. Il y a eu beaucoup de choses écrites dessus ; moi, ce que j'ai envie de partager aujourd'hui c'est une dimension qui m'est propre, mais d'autres l'on vécu bien avant moi et le vivent en même temps que moi, tant mieux : plus on est nombreux mieux c'est, c'est cette dimension on du pari gagnant gagnant. Je l'ai évoquée tout à l'heure et ça, vraiment ça me touche, c'est vraiment la dimension pour moi ultime du coeur aujourd'hui. Tu parlais de gratitude tout à l'heure, c'est aussi une dimension importante. C'est cette faculté, en fait, à être attentif à l'autre et être présent à l'autre ; c'est à dire que quand tu visualise tes rêves, tes projets, tes désir, si tu es capable d'identifier ce que ça peut créer aussi pour les autres, de voir ce que ça a créée chez eux, de l'imaginer, parce que entre l'imagination et la réalité le cerveau ne sait pas faire la différence, ça c'est une notion aussi importante, et que quand tu les vois, quand tu vois ce que ça créée en eux et que ça te touche autant que si c'était pour toi la, tu crées des choses qui sont démultipliées. On est vraiment dans des niveaux de conscience qui sont plus élevés en termes de "je crée sur la base de l'amour", et cette dimension-là, pour moi, elle est très importante aujourd'hui dans notre faculté à créer notre vie. C'est "est-ce que mon voisin, mon collègue, ma femme, mon compagnon, mes enfants, mes parents, est-ce que je les considère au même niveau que moi, est-ce que c'est aussi important de les faire avancer que moi. Quand est-ce que j'ai conscience que quand l'autre grandit, je grandis tout autant ?" ; et on sait ça aujourd'hui, je ne sais pas si tu as vu un film qui s'appelle "Solar evolution" ? Ça te dit quelque chose ?
Nathalie Lefèvre : Non
Stéphane Drouet : On sait aujourd'hui que nos pensées sont stockées dans un champ qu'on appelle le champ magnétique terrestre, qui nous entoure en permanence autour du globe, et vont aller alimenter des champs d'énergie globale, on appelle ça des champs morphiques, des champs de forme de pensée collective, et nous influencent en retour en permanence. Alors tu en connaîs, les gens connaissent les champs les plus importants, il y en a 3 qui sont énormes, un dont je viens de parler, c'est celui de l'amour. Bon, celui-ci, il est alimenté depuis des siècles et des siècles, tant mieux, on ne va pas s'en plaindre. Et puis on a celui de la peur, et de la culpabilité. Ceux-là, ils sont très très puissants aujourd'hui et à chaque fois qu'on est dans cette énergie-là, on alimente ces champs, et forcément les gens sont influencés en retour par cette énergie et ces champs collectifs. Ils sont très très puissants et il nous influencent, ils sont véhiculés par les médias aujourd'hui, grosso modo, mais ils sont alimentées par nous-mêmes ! C'est ça qui est extraordinaire. Donc finalement...
Nathalie Lefèvre : C'est ça, il n'y a pas juste une responsabilité médiatique, c'est donnant donnant en fait.
Stéphane Drouet : C'est ça. Alors je disais il y a quelques temps : "à notre façon on est un peu la crise" ; on parle de la crise en permanence, moi j'entends ça depuis 45 ans, alors maintenant je suis conscient, je vois des choses autour de moi, je ne suis non plus hermétique à ça bien au contraire, mais en étant en froid avec notre collègue, notre responsable, notre voisin, notre compagnon via notre environnement aujourd'hui, eh bien on alimente ce qu'on appelle cette crise-là à notre façon, tous les jours. Moi je préférerais, en tout cas c'est ce que j'essaie de faire de mon mieux tous les jours, c'est d'alimenter plutôt des champs qui sont ceux la gratitude, ceux de la confiance, ceux de la certitude, ceux de l'empathie... ça c'est vraiment quelque-chose qui m'est cher aussi... de la reconnaissance, de la compassion, de l'amour... bon, voilà, ça paraît...
Nathalie Lefèvre : De l'ouverture ?
Stéphane Drouet : Oui c'est ça ! Ça paraît peut-être un peu, comment on appelle ça, aidez-moi donc, je voyais un terme comme ça l'autre jour dans une critique de interstellar c'était la "un peu cul-culla praline", voilà c'est le terme.
Nathalie Lefèvre : C'est marrant, tu sais quoi ? je l'avais en tête !
Stéphane Drouet : Ah oui, tu vois. Moi, je trouvais ça intéressant, parce que moi je me sens très à l'aise, justement, avec ces énergies-là et c'est ce que, à mon niveau, je transmets, je partage avec les gens tous les jours, et je vois la transformation dans les vies des gens, parce que sont eux qui se transforment, c'est pas moi, moi je suis juste là pour en partager quelque chose à un moment. Et je me dis : c'est loin d'être cul-cul la praline, messieurs-dames. Hein, c'est l'énergie, c'est le prochain saut de l'humanité, clairement. Quand les gens vont apprendre à utiliser le potentiel du coeur qui est d'une puissance extrême, dans le bon sens du terme, eh bien ils vont créer des choses magnifiques ! Tu disais tout à l'heure, on partageait tous les 2, il y a de la place pour tout le monde dans ce monde, il y a de l'abondance pour tout le monde et c'est ça qui extraordinaire, il y a de l'abondance pour tout le monde.
Nathalie Lefèvre : Et puis voilà, c'est... enfin c'est un discours que j'ai affiché chez moi et que j'ai répété plusieurs fois sur cette antenne... je ne suis pas sûre qu'il l'ai écrit, mais Nelson Mandela qui disait que finalement, prendre sa place, c'est permettre aux autres aussi de prendre la leur. Intégrer ou révéler sa lumière, sa brillance, c'est permettre à son voisin, comme à son frère, comme à son compagnon, à sa femme d'en faire de même aussi.
Stéphane Drouet : Exactement, tout-à-fait.
Nathalie Lefèvre : Donc, c'est une responsabilité que d'être épanoui, finalement ?
Stéphane Drouet : En fait, on se fait du bien à soi, mais en fait aussi autant de bin à notre environnement, ça inspire les gens. Je te disais tout à l'heure : "mais continue dans tout ce que tu fais, parce que c'est magnifique, parce que tu sèmes des graines et c'est important de semer aujourd'hui, il y a des gens qui vont être en résonance avec ça aujourd'hui, puis d'autres plus tard, puis d'autres peut-être pas du tout, mais peu importe". Je dis souvent aux gens : "même si la physique quantique ne vous touche pas, il n'y a pas de souci, soyez à l'aise avec ça, ce n'est pas une vérité. Si votre vérité c'est plutôt la médecine, la religion, je ne sais pas moi, l'hypnose, la P.N.L., c'est très bien. Ce qui compte c'est que vous trouviez votre vérité et celle qui vous fait avancer, et ça pour moi, c'est important de le dire aux gens. Si on tombe dans des démarches un peu dogmatiques et sectaires. Et moi ça ne m'intéresse pas, parce qu'il n'y a pas de fluidité et d'amour là-dedans ; enfin en tout cas pas suffisamment
Nathalie Lefèvre : Complètement ! Alors revenons à notre sujet de départ, et peut-être donne-nous quelques conseils pour mettre en oeuvre, rédiger cette fameuse liste de désirs, de voeux, de souhaits, appelez-là comme vous-voulez...
Stéphane Drouet : Alors moi, par exemple, chaque matin je commence par un petit exercice déjà de méditation pour se mettre en cohérence. Se mettre en cohérence, ça peut être respirer dans le coeur quelques minutes, ça peut être faire le vide, mais ça, je n'ai rien à apprendre aux gens, la méditation, chacun la pratique à sa façon. Mais c'est important de se mettre en cohérence déjà. L'idée c'est qu'effectivement, le signal qu'on va envoyer vers l'extérieur il soit non pas parasité par bon... voilà :d je ne sais pas, vous avez passé une mauvaise nuit, ou la veille c'était difficile et caetera. Donc essayer de d'apaiser un peu les pensées pour être capable d'aller chercher c'est énergie du coeur qui est magnifique et qui nous permet effectivement de créer des choses à la hauteur de nos rêves et de nos désirs. Donc ça devient notre hygiène de vie, en tout cas c'est la mienne, c'est ce que je partage. Je dirais : moi, j'insisterais sur 4 points. Il y a la notion de détachement d'abord. Pourquoi ? Je ne sais pas si tu as déjà vécu ça, je suis sûr que oui, Nathalie. Quand on est attaché énormément à quelque chose, à une pensée, qu'est-ce qui se passe souvent ? Un désir aussi... On appelle ça une "obsession". Eh bien c'est tout l'effet contraire. je ne sais pas si ça t'est déjà arrivé ?
Nathalie Lefèvre : À longueur de temps !
Stéphane Drouet : Voilà quand on pense à une chose en permanence et qu'on est attaché aux résultats, en fait on est dans un phénomène d'impatience.
Nathalie Lefèvre : D'attente, en fait !
Stéphane Drouet : Voilà, c'est ça. Or dans l'énergie qui sous-tend l'impatience -est-ce que tu as une idée, quelle est l'énergie, derrière, qui sous-tend l'impatience ?
Nathalie Lefèvre : Une forme de colère ?
Stéphane Drouet : Ça peut être ça, mais c'est souvent de la peur. Pourquoi ? Parce que c'est la peur de ne pas vivre ce que l'on veut vivre ou la peur de rester dans la situation dans laquelle on est actuellement. Donc l'énergie qui sous-tend l'impatience et qui crée une obsession et une attente forte, eh bien, c'est souvent la peur. Quand tu sais que la peur en général, elle bloque l'énergie de l'amour : c'est son inverse, voilà. Donc on sait que dans ces mécaniques-là, entre le désir et la peur, les 2 se neutralisent. Et en fait, ça bloque le processus. Alors vous allez me dire : OK, soit, mais on fait quoi ? Eh bien tout simplement, essayez de vous focalier sur quelque-chose qui vous plaît autant, pendant un petit moment, pendant quelques jours. Et vous allez voir qu'en fait votre pensée qui s'est exprimée en résonnance avec le champ, eh bien tout à coup, va s'exprimer dans votre vie. Moi, je me souviens qu'il y a encore 3 ans, j'étais en Inde et puis j'étais pressé un peu de partir pour une raison qui était un peu particulière, enfin personnelle à l'époque. Et puis tout à coup, j'étais attaché à partir tout suite, à trouver un billet d'avion pour partir, et en fait ça bloquait, tout simplement parce que voilà, c'était devenu tellement important pour moi que je mettais trop de pression là-dessus. Et je me suis focalisé sur autre chose. J'ai commencé, parce que j'étais dans un hôtel très sympa en pleine nature, et à apprécier en fait la vie de l'hôtel, et tout à coup, j'ai eu effectivement une opportunité parce que j'avais lâché et je m'étais concentré sur autre-chose, d'accord ? Donc finalement, l'impatience, l'attente cristallisent une espèce de peur et bloquent le processus de l'onde de résonance, la parasitent on va dire, d'accord ? Il y a ce point-là. J'évoquais tout à l'heure le pari gagnant-gagnant : quelle intelligence je vais créer dans ce monde ? Qu'est-ce que je vais apporter de plus dans ce monde à travers mon rêve, dans ma vie mais dans celle des autres aussi ? Est-ce que ça me touche ? Est-ce que, quand je vois ça et que ça me touche, j'ai les larmes aux yeux ? Plus l'émotion est forte, donc ça, ça fait partie des critères que je voulais partager avec vous, plus l'émotion est forte, plus vous créer des choses qui sont démultipliées. Donc moi, tous les matins, je prends un peu temps pour pleurer et j'adore ça.
Nathalie Lefèvre : C'est vrai ?
Stéphane Drouet : Oui, mais pleurer de joie !
Nathalie Lefèvre : Non non, j'adore pleurer aussi, mais ça me rassure de me dire que je ne suis pas la seule !
Stéphane Drouet : Je passe mon temps à pleurer ! Quand je en conférence, je dis aux autres gens : voilà je vais peut-être pleurer durant la conférence, vous allez voir c'est assez sympathique pour moi, j'aime bien. Moi quand on était gamin, on disait "mais arrête de pleurer !" et j'en ai fait ma force, tu vois ?
Nathalie Lefèvre : mais c'est sûr, mais il n'y a rien de plus beau que d'être ému aux larmes, en fait, que ce soit avec un film, un tableau, face à une personne, une conversation, à un moment de bonheur ! Je trouve ça génial !
Stéphane Drouet : Voilà, donc je passe avec une demi-heure 3 quarts d'heure le matin à pleurer de joie et c'est un beau moment. Parce que ça me touche, et oui ! J'adore ça ! Parce que je vois à quel point ça m'apporte des choses dans ma vie pour moi et pour les autres tu vois ?
Nathalie Lefèvre : Tu es fou furieux !
Stéphane Drouet : Voilà, donc l'émotion, c'est vraiment un catalyseur qui a un effet magnétique qui nous permet de passer de l'invisible au visible, et de le vivre, et d'en faire un potentiel, d'en faire une force ! Je m'apprête à travailler dans les entreprises, à réhabiliter justement le regard qu'on porte sur les émotions pour en faire véritablement un capital, un potentiel de force pour justement avancer. Et puis il y a un point qui est très important aussi c'est la gratitude. Tu l'évoquais tout à l'heure, tu sais, on avait déjà mesuré ça avec l'appareil qui mesure la cohérence cardiaque quand on se met dans un état de gratitude, on est dans des états de cohérence très hauts, en fait, mais gratitude à 2 niveaux en fait : le premier c'est gratitude par rapport à ce que j'ai déjà, et de mettre du concret là dessus : "qu'est ce que j'ai déjà dans ma vie qui me remplit ?", parce que si tu te mets dans une énergie où tu es rempli, tu vas créer du plein à l'extérieur. Si tu te mets dans une énergie de vide, forcément tu as plus de chances de créer du vide à l'extérieur. Donc déjà, remercier pour tout ce que j'ai, et pas dans l'abstrait : de voir des choses très concrètes, l'émotion se vit dans le concret et pas dans l'abstrait. Et puis aussi de remercier, en fin de visualisation, pour ce que l'on va recevoir dans la forme que va choisir la vie. Voilà, c'est un peu cette idée là et ça c'est vraiment un moment important. Pourquoi ? Parce que ça nous permet de nous détacher si je puis dire du détachement ou de l'attachement enfin tu vois ? C'est ce que j'évoquais tout à l'heure. Et puis il y a un point qui est très important, j'ai énormément travaillé là dessus mais concrètement c'est de faire comme si c'était déjà là. Alors là où c'est intéressant, c'est que, je ne sais pas si tu le sais, mais je vis ça souvent en conférence parce qu'en conférence on pratique, je pratique des conférences vivantes où les gens pratiquent, et ça, vraiment ça j'y tiens. Je demande souvent aux gens d'aller chercher un moment du passé qui est fort pour eux. Peu importe la connotation. Ils se mettent dedans et je leur dis : "Mais alors là, vous êtes où ? Vous êtes dans le présent ou dans le passé ?". Ils me disent "Mais on est dans le présent". Et oui, on est dans le présent. "Et si vous projeter dans le futur ? Allez-y ! Aller chercher un moment qui vous met dans une forme de joie et d'enthousiasme, projetez-vous, allez-y !". Les gens, effectivement, se projettent et alors là, je leur dis : "Mais alors vous êtes dans le présent ou dans le futur ?" et les gens me disent "Ah, mais on est dans le présent". Oui, parce que l'émotion nous met toujours dans l'instant présent. Tu sais que dans... on voit ça dans interstellar, c'est un peu un des grands sujets du film, le temps est totalement relatif en fait, il n'y a pas cette notion de passé, de présent et de futur, tout se joue dans le présent en fait, dans le temps cantique.
Nathalie Lefèvre : Donc du style : si j'ai visité un appartement, et que j'ai senti que cet appartement était fait pour moi, je me visualise d'ores et déjà dedans...
Stéphane Drouet : Exactement !
Nathalie Lefèvre : ...en train d'y installer des meubles, enfin en tout cas,...
Stéphane Drouet : Tout à fait
Nathalie Lefèvre : ...moi c'est un exercice auquel je me suis prêtée, là, pour mon dernier changement d'appartement il y a 7 mois, ce qui a fonctionné comme la soirée du 19 septembre où il y avait un intervenant qui m'a dit au téléphone : C'est un succès, enfin c'est déjà un succès ! Voilà alors que ça avait lieu 6 mois plus tard. Mais j'ai trouvé ça intéressant !
Stéphane Drouet : Tout à fait, alors c'est cet esprit-là tu as raison c'est énergie là et ce qui fait la différence, c'est essayer de se positionner peut être à la fin du rêve réalisé ou le lendemain. Alors il y a des des petites techniques du style : tu sais, au niveau de la pensée, elle va de gauche à droite et souvent on associe le passé à la gauche, le présent face à soi et le futur à sa droite. Alors ça, c'est en grande majorité, c'est une tendance, d'accord ? ###ICI## Quand tu regardes ton événement...
Nathalie Lefèvre : C'est au niveau des mouvements oculaires surtout, en hypnose en fait...
Stéphane Drouet : Voilà tout à fait, si tu regarde ton évènement en visualisation vers la gauche, c'est comme s'il était déjà derrière toi. Donc, déjà tu donnes la directive si tu veux, l'orientation à ton cerveau comme quoi c'est déjà fait. C'est des trucs tout bêtes, hein ? Imagine que tu racontes à quelqu'un, qui est important dans ta vie, qui est peut-être on confident, tu lui racontes ce que tu as vécu, tu t'imagines l'émotion que tu peux avoir, parce que c'est quelqu'un qui te touche. Ça peut être aussi une façon de le faire, hein ? Voilà. Les les 3 positions, je fais ça souvent, je ferais ça demain en conférence vivante. Imagine, tu es avant l'événement : tu te projettes, tu es durant l'événement : tu le vis et tu es le lendemain de l'événement ; et je demande souvent aux gens là où ils se situent le mieux ou là où c'est le plus fort et ils me disent : "ah c'est le lendemain !".
Nathalie Lefèvre : Oui
Stéphane Drouet : Parce que je l'ai déjà vécu, je suis dedans, et je vois tous les bénéfices que ça m'apporte dans ma vie. Donc ça c'est une façon aussi de faire les choses. ça va vous apprendre, et ça j'insiste sur ce point, ça c'est le dernier point, peut-être, qu'on va on va partager, c'est à vous connaître : qu'est-ce qui peut vous toucher dans votre visualisation ? Je dis souvent "allez chercher le chemin de l'émotion". Moi, mon le chemin de l'émotion, c'est ce qui me touche, c'est le challenge par exemple, je me lance des petites défi ; comment je peux remplir une salle de conférence en 4 jours, par exemple, voilà, ça c'est mes petits défis à moi. Qu'est-ce qui me touche quand, durant la conférence par exemple, je vois les gens qui comprennent quelque chose et qui ont les yeux qui brillent ou qui sont en larmes, tu vois ça c'est des choses qui me touchent. Qu'est ce que ça va apporter au monde ? Enfin, chacun a sa façon d'aller chercher ce qui peut le toucher à travers ses valeurs, mais allez chercher le chemin de l'émotion. Sans émotion, pas de mouvement de la pensée et pas de changement dans la matière ; donc, plus l'émotion est forte, plus les résultats sont au-delà, je dirais, de vos pensées, c'est ça qui est extraordinaire, et de vos réactions. Donc le quoi, c'est nous qui décidons parce qu'on pose une attention, le comment, c'est la vie. Voilà, c'est l'effet un peu magnétique entre différentes choses. Et peut-être qu'on peut terminer par une belle anecdote si tu veux bien ? Je ne sais pas, tu avais peut-être une question en plus, non ?
Nathalie Lefèvre : Eh bien, il nous reste très très peu de temps, mais je vais te laisser terminer ton anecdote.
Stéphane Drouet : Alors, juste une petite anecdote, c'est pour montrer qu'en fait les choses, une fois qu'elles sont posées avec une émotion très forte, elle se réalisent un jour ou l'autre, suivant le temps. Je me souviens être allé dans une abbaye, il y a 2 ans parce que j'écrivais mon 2ème bouquin et j'avais la chance d'assister à une congrégation de soeurs religieuses, enfin de religieuses. Et j'étais attablé avec plusieurs d'entre elles. Et l'une à côté parlait d'une anecdote d'il y a 10 ans où en fait elle avait partagé un beau moment avec une personne qui vivait aux Antilles, et elle avait une personne de couleur face à elle, elle disait "mais je ne sais pas de quelle congrégation tu viens, mais en fait j'ai rencontré à distance, il y a 10 ans une certaine Gisèle, qui m'avait envoyé un chapelet, alors tu sais, pour pour ces personnes-là, un cadeau et un chapelet, c'est important, ça a beaucoup de valeur. Et elle disait "mais si vous saviez comme ça m'a touchée profondément ! J'aurais tellement eu envie d'avoir cette Gisèle dans mes bras, là, face à moi, et de pouvoir la prendre dans mes bras et de la remercier. D'ailleurs je l'ai fait à ma façon et je lui a envoyé un courrier, sur les conseils de la mère religieuse, mais je ne l'ai jamais revue depuis". Et donc elle s'adresse à la personne face à elle et lui dit "toi tu viens d'où au fait ?", parce que bon, elle voyait bien qu'elle était un peu de couleur, un peu métisse et la personne lui dit "Et bien je viens de Sainte Marie - alors je ne sais plus quelle était la congrégation - Sainte Marie Madeleine". Elle dit "Ah ? C'est bizarre parce que Gisèle venait aussi de cette congrégation !". Et là elle s'arrête, il y a un blanc, bizarrement tu vois c'est des moment un peu sacrés, un blanc et un silence s'installent dans la table, elle la regarde dans les yeux et lui dit : "Gisèle ? C'est moi." Whaoh, on était tous en larmes, te vois je le suis encore, toujours ému par ce moment. Tout ça pour montrer que finalement, les choses une fois qu'elles sont émises avec le coeur elles vont se stocker dans le champ et à un moment, quand on va être capable de le vivre, elles vont se manifester dans notre vie et nous allons le vivre. Voilà c'était pour la beauté de l'instant !
Nathalie Lefèvre : Bon merci Stéphane de partager cette belle émotion ; donc, on te retrouve sur ton site Internet qui est www.arquantis.eu.
Stéphane Drouet : Merci Nathalie !
Nathalie Lefèvre : Des gros bisous d'amour à tous nos auditeurs que l'on aime pour qui j'ai une énorme gratitude de nous suivre tous les jours et de faire évoluer les choses aussi à leur manière, merci à toi Stéphane.
Stéphane Drouet : Je m'associe de tout mon coeur aussi à ce que tu viens de dire, voilà, merci à vous tous.
Nathalie Lefèvre : À bientôt. !
Stéphane Drouet : Au revoir.
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